Forum BDSM Lord & Milady

Bonjour Maîtresse, Est il possible de vous rencontrer sur Montpellier la dernière semaine de juillet ? Votre dévoué soumis, Leon.

On confond beaucoup le CNC avec le consentement éclairé du BDSM. La référence média est la simulation de viol, qui n’est pas du CNC mais un scénario BDSM encadré avec safeword, hygiène et règle de sécurité. En dehors de ces conditions, ce n’est pas une simulation. Le CNC va beaucoup plus loin que cela en réalité. Je vais donc exposer ma vision pour que nos soumis(es) comprennent bien les implications. Le CNC ou Consentement Non Consensuel est un niveau de pratique extrême des arts BDSM. Tout est dans le titre, Consentement Non Consenti, traduction j’accepte tout sans besoin d’accord préalable. Ramené au BDSM, nous parlons du plus haut niveau de soumission. Une relation de confiance centrale dans la pratique de l’esclavage consensuel. Le CNC est donc une relation SANS LIMITE hormis celle que le dominant s’impose. C’est la raison pour laquelle le choix du dominant est primordial. Elle peut être courte, le temps d’une séance ou construite dans le temps. Dans tous les cas, elle peut être dangereuse. Imaginez vous face à un corps humain qui vous donne carte blanche, sans personne pour vous juger, ni vous arrêtez et sans conséquence pour votre vie. Les instincts les plus profonds s’expriment, les meilleurs comme les pires. Les mauvaises rencontres, dans ce genre de relation, peuvent être dévastatrices, notamment pour la gente féminine ou un masochisme mal évalué. Pour les dominant(es) c’est un moment profond d’apprentissage de soi. Une Maîtresse, un Maître contrôle parfaitement ses pulsions et ses émotions. Pour les soumis(es), c’est un moment d’abandon total qui éprouve les limites physiques et psychiques de leur être. Ce fétichisme est assez courant, il s’agit du niveau maximal d'un abandon sain. Après ce niveau, nous basculons vers une volonté autodestructrice maladive et la folie. Je distingue principalement 2 grands types de relations CNC : Éphémère : Le plus souvent des soumis mâles envers une dominatrice sadique, professionnelle ou juste joueuse. Les soumis et/ou masochistes offrent leur corps en exposant succinctement les parties libres de jeu. Vous vous trouvez à la merci d’une femme, de son expérience, son sadisme, éventuellement la volonté de vengeance. Je conseille plutôt de se tourner vers une Maîtresse vénale pour le côté sécuritaire et professionnel. Construite : Relation de confiance extrême, inscrite dans le temps et la connaissance mutuelle, où le Maître et la Maîtresse pratiquent leur BDSM et leur sexualité selon leurs propres limites, souvent extrêmes. Dans une relation CNC le dominant ne prend pas en compte l’avis immédiat de son soumis mais le connaît suffisamment pour agir en conséquence. Il présuppose selon sa propre intelligence et non celle du soumis. Une relation CNC peut donc être désagréable si votre dominant manque de jugement. En fonction de sa volonté, il exprime son sadisme, son contrôle, ses enseignements, ses besoins, ses envies, sa sexualité selon ses limites. Précaution : La pratique flirte avec les limites acceptables. Si vous n'êtes pas équilibré, vous pourriez utiliser la situation pour nourrir un sadisme ou un masochisme malsain. Faire ressortir des pulsions morbides, une violence incomprise, des traumatismes passés, etc. On peut souvent constater que les humains ont besoin de passer proche de la mort pour apprécier la vie. Attention à ne pas trop dépasser les limites de l'acceptable car vos soumis(es) vous le proposerons. Un breathplay mal Maitrisé est régulièrement fatal.

Il existe plusieurs approches sur la manière de définir un Maître. La notion de Maître, Master, Dominant, Magister, Maistre peut varier du tout au tout selon les cultures et compréhensions, mais elle renvoie toujours vers la personne qui exerce une autorité. L’origine du mot Maître est magister en latin, s'interprétant comme chef, qui enseigne, guide. Le sens du mot s’est enrichi dans le temps avec la notion de propriété. Le Maître BDSM devient celui qui possède et qui montre la voie à sa soumise. Il doit protection à celle qui se donne à lui en perdant toutes ses défenses. Il veille sur sa sécurité, son bien-être et son épanouissement. La philosophie BDSM n'est pas figé dans le marbre et peut varier selon les individus. Les nuances sont nombreuses, mais il existe tout de même quelques grands courants de pensé. Dans l’école anglaise, le Dominant est seul décisionnaire. Barycentre de la relation, il utilise la soumise pour son propre plaisir sexuel et/ou sadique en façonnant sa personnalité à ses goûts, lui imposant une éducation strique et extrêmement codifiée, basée sur la discipline. La punition y tenant une place centrale. Dans la culture latine, le Maître est l'opposé du dominant. La soumise est un point d'intérêt central. Il part de ses désirs et préférences pour la combler, la faire progresser, lui faire tomber préjugés, peurs et tabous sans jamais la forcer. La punition, comme moyen d’éducation, n’est pas la première option. Il préféra utiliser son intelligence et ses connaissances de l’esprit humain pour faire évoluer ses soumises. Il existe de nombreuses formes de domination, dans différentes temporalités. Par jeu, le temps d’une séance, en soirée ou pour la vie. Le caractère dominant n'est pas propre au milieu BDSM, mais existe plus ou moins dans chaque personnalité. Le BDSM est révélateur du type de position dans laquelle vous vous épanouissez. Quelques exemples : Daddy Dom : figure parentale, tendre et câline, infantilisme, protection. Sadic Dom : masochiste, impact, bondage, psychologie. Master Dom : relation Maitre/esclave, dynamique D/s, domestication. Financial Dom : contrôle tout ou partie de l'argent généré par le soumis. Healing Dom : répare la soumise physiquement et psychologiquement. Rigger Dom : aime la beauté et la poésie des cordes, spécialité bondage. Owner Dom : propriétaire de soumise, animal de compagnie, petplay. Brat Dom : dresseur de soumise rebelle. Fake Dom : exerce une pulsion violente injustifiée pour nourrir une perversité incontrôlée. Le dominant impliqué est un véritable coach de vie pour sa soumise. Une sorte de mentor. Un de ses objectifs est son épanouissement et son bonheur, en retour d’une certaine loyauté. Il peut l’accompagner pour arrêter de fumer, avoir une alimentation saine, développer ses connaissances, sa culture, gérer ses finances, ses rendez-vous médicaux, etc. Le dominant doit respecter les choix de sa soumise et lui faire découvrir de nouvelles choses toujours de manière consensuelle. Il doit respecter les règles de sécurité et de bonne conduite. Il doit savoir se contrôler, évoluer, s'adapter pour pouvoir devenir Maître de lui-même avant de pouvoir espéré être Maître de son partenaire. Le Maître BDSM est un dominant accompli et équilibré. Pour y arriver, le Maître a déjà dû lui-même parcourir un chemin intellectuel et pratique pour comprendre les exigences qu’il va demander à ses soumises. C’est une quête intime des profondeurs de son âme, de ses limites vers la maîtrise des différentes facettes de sa personnalité. Pour devenir Maître, il faut acquérir maturité et expérience. On commence d’abord comme dominant, les émotions induites par l'expérimentation vous montre toutes les voies à explorer. Suivez vos émotions jusqu'au bout de la route et n'hésitez pas à faire quelques crochets. Un Maître BDSM doit avoir du temps, un donjon, des connaissances, des règles, des rites, des niveaux de progression, un code d'honneur, une éthique. Éduquer une soumise peut lui demander des mois voir des années. Il peut pousser la perfection jusqu’à éduquer la soumise dans tous les aspects, culture générale, Art, alimentation, sport, sexe, etc. Il veille à sa santé physique, mentale et morale. Il lui inculque des valeurs de discipline, de loyauté et dévotion. Il lui apprend à contrôler son corps, son esprit, le dépassement de soi, la sagesse… Le Maître est un complice, un confident, un jardin secret. Il va aider la soumise à se découvrir, à se comprendre, à exprimer ses désirs refoulés, cachés, à chasser ses démons, à vaincre ses peurs et la guider pour qu’elle devienne une femme fière et complète assumant totalement sa nature profonde. Le rôle d'un Maître n’est jamais de briser en mille morceau une soumise. Lorsque le Maître accepte qu’une soumise se donne à lui corps et âme, elle devient son esclave consensuelle. Tout Maître expérimenté sait que ce don de soi est un bien plus précieux que de l'or et il s’engage donc à veiller sur ce trésor. Il lui offre sa protection. Un Maître doit avoir des valeurs, être un modèle, un exemple à suivre. Il doit donc être dépourvu des défauts du commun des mortels et chercher à s’améliorer sans cesse au même titre qu’il élève sa soumise. Le Maître se doit d'être, pour son entourage... une inspiration